L’arrivée du TNI (tableau numérique interactif) a
fait beaucoup jasé. Est-ce un bon outil d’enseignement? Est-ce nécessaire à l’enseignement
du XXIe siècle? Cet outil augmente-t-il la motivation des élèves? Ce
sont toutes des questions que l’on se pose lorsqu’on entend une personne parler
du TNI. En 3e année au baccalauréat en adaptation scolaire,
seulement quelques étudiants ont eu la chance de manipuler un TNI lors de leurs
stages. Personnellement, je n’ai pas eu cette chance. Je parle de « chance »
ici, car oui, je crois que s’en est une de pouvoir manipuler un TNI. À mes
yeux, c’est un très bel outil complémentaire à l’enseignement. Les enfants
aiment la technologie et encore plus apprendre avec celle-ci. Ceci étant dit,
tel que dit dans mes billets précédents, s’il n’y a aucune intention
pédagogique dans l’utilisation du TNI, l’outil ne présente plus autant de
valeur ajoutée. Ce n’est pas en écrivant les numéros de page d’un cahier d’exercices
au TNI que l’élève sera plus motivé à les faire. C’est l’ensemble de l’utilisation
du TNI qui peut avoir un impact sur l’apprentissage. Bon… C’est bien beau tout
ça, mais on doit être prêt à affronter les difficultés techniques qui viennent
avec ce merveilleux objet. Imaginons-nous dans la classe. Nos élèves nous
regardent et attendent que l’activité commence. MAIS, le tableau numérique
interactif n’allume pas, on tente de sélectionner un élément sur le tableau,
mais on n’y arrive pas, le fichier n’ouvre pas, les haut-parleurs ne
fonctionnent pas, l’ordinateur « plante »… Pendant ce temps, nos
élèves restent calmes et silencieux (un peu rêver aussi…). Dit comme ça, le TNI
n’a plus l’air si agréable à avoir. Par contre, peut-on exiger la perfection?
Un outil sans défaut? Peu importe l’outil que nous utiliserons comme complément
à l’enseignement, il y aura toujours des défauts. Bref, j’ai bien hâte de
pouvoir exploiter ce charmant outil technologique.
vendredi 22 février 2013
jeudi 14 février 2013
Les aides technologiques
Lors du 6e cours sur les technologies de l’information
et de la communication, Monsieur Stockless a abordé le sujet des aides
technologiques. Sujet fort intéressant et d’actualité, je crois qu’il est
pertinent d’en faire un retour sur mon blogue. D’abord, regardons les mots qu’utilise
le Ministère de la Santé et des Services sociaux pour définir les aides
techniques. Selon le MSSS,
une aide technique est un
appareil, un équipement ou un dispositif visant à corriger une déficience, à
compenser une incapacité ou à réduire une situation de handicap. Donc, une aide technique permet un soutien quotidien. Par
aide technique, on peut penser à un appareil auditif, un fauteuil roulant,
des lunettes, etc. Parmi ces aides techniques, on compte les TIC. Ordinateur
portable avec logiciels adaptés, tablettes de communication, clavier adapté,
souris adapté… Ce sont toutes des technologies qui permettent aux élèves en
difficulté de maximiser leur bien-être et leur réussite scolaire. Il y a de
cela quelques années seulement, les commissions scolaires et le Ministère de l’Éducation
ne pensaient pas du tout aux aides technologiques. Aujourd’hui, un programme
est développé afin de faire profiter de ses aides à plus de personnes possibles.
Par contre, telles que je l’ai dit dans un billet précédant, les TIC doivent
être utilisées à bon escient. Le professionnel de l’éducation qui suggère une
aide technologique doit avoir un but, des objectifs bien établis et surtout,
combler le besoin de l’élève. Ainsi, le produit sera utilisé efficacement et
pour les bonnes raisons. Maintenant, quoi répondre aux personnes qui trouvent
une injustice dans le fait qu’un élève possède un ordinateur portable avec des
logiciels adaptés et pas les autres élèves? Prenons l’exemple d’une aide
technique. Avons-nous déjà entendu une personne crier à l’injustice parce qu’une
autre personne porte des lunettes? Ou encore, un appareil auditif? Un fauteuil
roulant? Les aides technologiques vont dans le même sens qu’un autre type d’aide
technique. Le soutien qu’un ordinateur portable avec logiciels adaptés ou la
tablette de communication peut apporter est aussi pertinent et efficace. MAIS,
gardons toujours en tête qu’ils doivent combler aux besoins de l’élève.
mardi 5 février 2013
Compétence informationnelle
La compétence informationnelle...
Voilà que je ne connais pas cela. Alors, allez hop! Naviguons sur le web! Eh
oui, c’est toujours ce que nous faisons lorsque nous ne connaissons pas un
sujet. Non seulement c’est notre premier réflexe, mais aussi celui de nos
élèves. « N’oublie pas de chercher une source fiable! » « Fais
attention au plagiat! » C’est toujours ce que l’on se fait dire lorsque
nous accomplissons une recherche. Revenons sur le fait que je ne connais pas le
sujet. Deviner ce que je vais faire? Eh oui, je suis sur le moteur de recherche
Google. En naviguant, je découvre un
fabuleux document rédigé par la direction des bibliothèques de l’Université de Montréal.
Apprivoiser
l’information pour réussir a été publié en 2004 à l’intention des
professeurs, chargés de cours ou tout autre intervenant pédagogique de l’université.
Ce document permet au lecteur de bien comprendre ce que l’on entend par
compétence informationnelle. Un diagramme à la page 3 illustre bien la relation
des trois éléments de la compétence informationnelle. En effet, celle-ci réunit
l’esprit critique, les habiletés de recherche et les technologies de l’information.
À mon avis, il est important que les élèves prennent conscience que les informations
du web ne sont pas nécessairement fiables et pertinentes. Ce n’est pas parce
que cela s’appelle « Internet » que nous devons faire confiance au
contenu. Les élèves ne doivent pas seulement se faire dire « attention à l’information
». Ils doivent pouvoir mettre leurs habiletés en pratique. Plus ils
accompliront de recherches et manipuleront les diverses technologies de la
communication, plus ils développeront leur esprit critique.
dimanche 3 février 2013
Journal technopédagogique
En ce charmant dimanche matin, laissez-moi vous
partager une découverte que j’ai faite il y a déjà plus d’un an. Jeunes
enseignants que nous sommes, nous aimons découvrir des ressources pouvant nous
aider ou nous informer sur différents sujets. C’est dans ce contexte que RÉCIT de la Commission
scolaire de Charlevoix est entré dans ma vie. Cette
commission scolaire est innovatrice avec son populaire journal
technopédagogique. Tous les matins, nous avons la chance de lire la section du
journal qui nous rejoint le plus. Parmi ces sections, nous retrouvons le
journal de l’adaptation scolaire et le journal des TIC.
Et savez-vous quoi? Nous pouvons même le lire sur twitter. Alors mes chers
twiteux, vous n’avez qu’à chercher @educations et à vous abonner. Voilà! Bonne
lecture!
Nous, ces enfants de la technologie...
Vendredi, j’ai vu un garçon d’une dizaine d’années
dans le train de banlieue. Dans ses oreilles, il y avait les écouteurs de son iPod.
Sa tête bougeait au rythme de la musique. Sur ses genoux, il y avait son
ordinateur. Il semblait joué à un jeu. La clé USB pour l’accès à Internet était
branchée. Parfois, il jetait un coup d’œil à son téléphone cellulaire
« intelligent ». Et oui, il fait partie de ces enfants de la
technologie. Mais sommes-nous réellement loin de cette génération? Me voici en
train de faire mes travaux. Devant moi, j’ai mon ordinateur portable avec
lequel je vous écris. À ma gauche, il y a mon téléphone cellulaire
« intelligent ». La télévision est allumée. J’écoute le film qui joue
sur une grande chaîne. La technologie fait-elle moins partie de ma vie que ce
jeune garçon du train? La réponse est non. Nous, les jeunes enseignants d’aujourd’hui,
devrions être les premiers à comprendre nos élèves. Nous utilisons à profusion
la technologie. Nous faisons partie de ces enfants de la technologie.
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