vendredi 22 février 2013

Tableau numérique interactif


L’arrivée du TNI (tableau numérique interactif) a fait beaucoup jasé. Est-ce un bon outil d’enseignement? Est-ce nécessaire à l’enseignement du XXIe siècle? Cet outil augmente-t-il la motivation des élèves? Ce sont toutes des questions que l’on se pose lorsqu’on entend une personne parler du TNI. En 3e année au baccalauréat en adaptation scolaire, seulement quelques étudiants ont eu la chance de manipuler un TNI lors de leurs stages. Personnellement, je n’ai pas eu cette chance. Je parle de « chance » ici, car oui, je crois que s’en est une de pouvoir manipuler un TNI. À mes yeux, c’est un très bel outil complémentaire à l’enseignement. Les enfants aiment la technologie et encore plus apprendre avec celle-ci. Ceci étant dit, tel que dit dans mes billets précédents, s’il n’y a aucune intention pédagogique dans l’utilisation du TNI, l’outil ne présente plus autant de valeur ajoutée. Ce n’est pas en écrivant les numéros de page d’un cahier d’exercices au TNI que l’élève sera plus motivé à les faire. C’est l’ensemble de l’utilisation du TNI qui peut avoir un impact sur l’apprentissage. Bon… C’est bien beau tout ça, mais on doit être prêt à affronter les difficultés techniques qui viennent avec ce merveilleux objet. Imaginons-nous dans la classe. Nos élèves nous regardent et attendent que l’activité commence. MAIS, le tableau numérique interactif n’allume pas, on tente de sélectionner un élément sur le tableau, mais on n’y arrive pas, le fichier n’ouvre pas, les haut-parleurs ne fonctionnent pas, l’ordinateur « plante »… Pendant ce temps, nos élèves restent calmes et silencieux (un peu rêver aussi…). Dit comme ça, le TNI n’a plus l’air si agréable à avoir. Par contre, peut-on exiger la perfection? Un outil sans défaut? Peu importe l’outil que nous utiliserons comme complément à l’enseignement, il y aura toujours des défauts. Bref, j’ai bien hâte de pouvoir exploiter ce charmant outil technologique.  

jeudi 14 février 2013

Les aides technologiques

Lors du 6e cours sur les technologies de l’information et de la communication, Monsieur Stockless a abordé le sujet des aides technologiques. Sujet fort intéressant et d’actualité, je crois qu’il est pertinent d’en faire un retour sur mon blogue. D’abord, regardons les mots qu’utilise le Ministère de la Santé et des Services sociaux pour définir les aides techniques. Selon le MSSS, une aide technique est un appareil, un équipement ou un dispositif visant à corriger une déficience, à compenser une incapacité ou à réduire une situation de handicap. Donc, une aide technique permet un soutien quotidien. Par aide technique, on peut penser à un appareil auditif, un fauteuil roulant, des lunettes, etc. Parmi ces aides techniques, on compte les TIC. Ordinateur portable avec logiciels adaptés, tablettes de communication, clavier adapté, souris adapté… Ce sont toutes des technologies qui permettent aux élèves en difficulté de maximiser leur bien-être et leur réussite scolaire. Il y a de cela quelques années seulement, les commissions scolaires et le Ministère de l’Éducation ne pensaient pas du tout aux aides technologiques. Aujourd’hui, un programme est développé afin de faire profiter de ses aides à plus de personnes possibles. Par contre, telles que je l’ai dit dans un billet précédant, les TIC doivent être utilisées à bon escient. Le professionnel de l’éducation qui suggère une aide technologique doit avoir un but, des objectifs bien établis et surtout, combler le besoin de l’élève. Ainsi, le produit sera utilisé efficacement et pour les bonnes raisons. Maintenant, quoi répondre aux personnes qui trouvent une injustice dans le fait qu’un élève possède un ordinateur portable avec des logiciels adaptés et pas les autres élèves? Prenons l’exemple d’une aide technique. Avons-nous déjà entendu une personne crier à l’injustice parce qu’une autre personne porte des lunettes? Ou encore, un appareil auditif? Un fauteuil roulant? Les aides technologiques vont dans le même sens qu’un autre type d’aide technique. Le soutien qu’un ordinateur portable avec logiciels adaptés ou la tablette de communication peut apporter est aussi pertinent et efficace. MAIS, gardons toujours en tête qu’ils doivent combler aux besoins de l’élève.     
 

mardi 5 février 2013

Compétence informationnelle

La compétence informationnelle... Voilà que je ne connais pas cela. Alors, allez hop! Naviguons sur le web! Eh oui, c’est toujours ce que nous faisons lorsque nous ne connaissons pas un sujet. Non seulement c’est notre premier réflexe, mais aussi celui de nos élèves. « N’oublie pas de chercher une source fiable! » «  Fais attention au plagiat! » C’est toujours ce que l’on se fait dire lorsque nous accomplissons une recherche. Revenons sur le fait que je ne connais pas le sujet. Deviner ce que je vais faire? Eh oui, je suis sur le moteur de recherche Google. En naviguant, je découvre un fabuleux document rédigé par la direction des bibliothèques de l’Université de Montréal. Apprivoiser l’information pour réussir a été publié en 2004 à l’intention des professeurs, chargés de cours ou tout autre intervenant pédagogique de l’université. Ce document permet au lecteur de bien comprendre ce que l’on entend par compétence informationnelle. Un diagramme à la page 3 illustre bien la relation des trois éléments de la compétence informationnelle. En effet, celle-ci réunit l’esprit critique, les habiletés de recherche et les technologies de l’information. À mon avis, il est important que les élèves prennent conscience que les informations du web ne sont pas nécessairement fiables et pertinentes. Ce n’est pas parce que cela s’appelle « Internet » que nous devons faire confiance au contenu. Les élèves ne doivent pas seulement se faire dire « attention à l’information ». Ils doivent pouvoir mettre leurs habiletés en pratique. Plus ils accompliront de recherches et manipuleront les diverses technologies de la communication, plus ils développeront leur esprit critique.
     

dimanche 3 février 2013

Journal technopédagogique


En ce charmant dimanche matin, laissez-moi vous partager une découverte que j’ai faite il y a déjà plus d’un an. Jeunes enseignants que nous sommes, nous aimons découvrir des ressources pouvant nous aider ou nous informer sur différents sujets. C’est dans ce contexte que RÉCIT de la Commission scolaire de Charlevoix est entré dans ma vie. Cette commission scolaire est innovatrice avec son populaire journal technopédagogique. Tous les matins, nous avons la chance de lire la section du journal qui nous rejoint le plus. Parmi ces sections, nous retrouvons le journal de l’adaptation scolaire et le journal des TIC. Et savez-vous quoi? Nous pouvons même le lire sur twitter. Alors mes chers twiteux, vous n’avez qu’à chercher @educations et à vous abonner. Voilà! Bonne lecture!   

Nous, ces enfants de la technologie...


Vendredi, j’ai vu un garçon d’une dizaine d’années dans le train de banlieue. Dans ses oreilles, il y avait les écouteurs de son iPod. Sa tête bougeait au rythme de la musique. Sur ses genoux, il y avait son ordinateur. Il semblait joué à un jeu. La clé USB pour l’accès à Internet était branchée. Parfois, il jetait un coup d’œil à son téléphone cellulaire « intelligent ». Et oui, il fait partie de ces enfants de la technologie. Mais sommes-nous réellement loin de cette génération? Me voici en train de faire mes travaux. Devant moi, j’ai mon ordinateur portable avec lequel je vous écris. À ma gauche, il y a mon téléphone cellulaire « intelligent ». La télévision est allumée. J’écoute le film qui joue sur une grande chaîne. La technologie fait-elle moins partie de ma vie que ce jeune garçon du train? La réponse est non. Nous, les jeunes enseignants d’aujourd’hui, devrions être les premiers à comprendre nos élèves. Nous utilisons à profusion la technologie. Nous faisons partie de ces enfants de la technologie.