Ce matin, je lisais, bien tranquille, lapresse.ca,
café en main. Comme toutes les fois, avant de fermer l’application sur mon
cellulaire, je vais voir s’il y a des articles intéressants dans la section
éducation. C’est ainsi que je suis tombée sur un
article très inspirant. Il s’agit d’une jeune femme, Julie Bouliane, ayant
des difficultés d’apprentissage qui a réussi à compléter son baccalauréat à l’université.
Actuellement, elle est en attente de la réponse pour son entrée à la maîtrise.
N’est-ce pas génial comme réussite? Cette femme ne l’a pas eue nécessairement facile,
ça non. Elle explique comment son cheminement à l’école secondaire privée a été
ardu. Elle a du passer par-dessus une dépression et probablement bien des jugements
de la par de ses enseignants. Or, elle a eu cette chance d’avoir ses parents
qui lui ont donné les services nécessaires. Mais surtout, ils croyaient en
elle. Madame Bouliane raconte que son enseignante de 4e année la voyait comme
un cancre. Je trouve cela aberrant. À mes yeux, oui il est vrai que les parents
sont pour beaucoup dans la motivation scolaire de leurs jeunes enfants, mais l’enseignant
l’est aussi. Si ce dernier sous-estime son élève et ne croit pas en lui, comment
peut-il le faire cheminer? Comment peut-il faire vivre des réussites à son
élève? Ce n’est pas parce que Madame Bouliane a trois diagnostics (dyslexie,
dysorthographie, déficit d’attention) qu’elle ne peut pas aller plus loin que
ses pairs de classe. D’ailleurs, l’Association québécoise interuniversitaire
des conseillers aux étudiants en situation de handicap présente dans l’article
de Nathalie Côté les dernières statistiques à ce sujet : 947 étudiants ont
fréquenté l’université en 2011-2012 malgré leur dyslexie, leur dysorthographie
ou leur dyscalculie. De plus en plus, l’association fournit le matériel et le
soutien nécessaire à la progression du cheminement scolaire des étudiants en
situation de handicap. Bref, cet article nous prouve que nous devons croire en
nos élèves malgré leurs difficultés.
Bonjour Sarah,
RépondreSupprimerMerci de nous partager ce billet de blogue. Il est intéressant de voir que même à l’université, il existe des programmes de soutien pour les élèves (dans ce cas-ci les étudiants) afin de les amener vers la réussite. Je suis tout à fait d’accord avec toi lorsque tu dis que nous ne devons jamais arrêter de croire en la réussite de nos élèves. C’est avec les efforts que l’on peut voir les résultats. Dans ton cas, Madame Bouliane et les 947 étudiants nous prouvent que malgré leur difficulté d’apprentissage tout peut arriver. Enfin, les efforts ne se voient pas nécessairement après un an d’école, mais bien avec le temps. Parfois, la simple obtention du diplôme d’études secondaire, collégial ou universitaire vient prouver que nos efforts ont valu la peine.
Encore une fois, je te remercie de nous partager cette trouvaille!
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Cet article est très inspirant. Bon nombre de fois on entend dire que les personnes ayant un trouble d’apprentissage ne se rendront pas loin dans leur cheminement scolaire. Il y a beaucoup de préjugés, mais c’est valorisant de savoir que des personnes tentent de se surpasser et de prouver le contraire à tous. Je trouve que c’est très pertinent d’en parler et de mettre de l’avant tous les efforts qu’elle a faits. Je suis certaine qu’elle n’est pas la seule, mais elle peut devenir un modèle pour une personne comme elle. Alors oui, c’est très inspirant. J’ai regardé sur internet et j’ai moi-même été surprise de voir comme certaines universités, par exemple l’université de Laval, ouvrait ses portes à des gens en adaptation scolaire (déficience auditive, motrice, organique, visuelle, troubles d’apprentissage, trouble déficitaire de l’attention et troubles mentaux). Évidemment, ils doivent répondre à certaines exigences, mais c’est possible d’être admis. Il est vrai que nous devons croire en nos élèves.
RépondreSupprimerJe vous invite à consulté l’article suivant : http://www.nouvelles.umontreal.ca/campus/aide-aux-etudes/20110912-soutenir-les-etudiants-qui-ont-des-troubles-dapprentissage.html
Il est justement questions du soutien offert aux étudiants avec des troubles d’apprentissage.
Bonjour Sarah,
RépondreSupprimerCette femme est vraiment un beau modèle à suivre. Je trouve que c’est encourageant pour nous les enseignants en adaptation scolaire de voir qu’il est possible pour les élèves avec de grandes difficultés se rendre jusqu’à l’université. Je trouve ça très motivant de savoir que toute l’aide que je vais apporter à des élèves va leur permettre d’aller loin et de réussir le mieux qu’ils pourront.
Tout comme toi, je suis vraiment troublée de voir qu’il y a des enseignants qui sont aussi sévères avec des élèves en difficulté. Notre rôle en tant qu’enseignant, autant au régulier qu’en adaptation, est d’aider et d’encourager nos élèves. C’est triste, mais ce genre de commentaires peut marquer à vie un enfant et lui faire croire qu’il est réellement un cancre. Les élèves avec des difficultés ont souvent une faible estime d’eux-mêmes et leur dire qu’ils ne sont pas bons et qu’ils ne réussiront pas ne fera qu’accentuer ce sentiment.
Catherine