mercredi 6 mars 2013

L'histoire d'un blogue


Voici ma première réaction lorsqu’on m’a dit que j’allais devoir faire un blogue : Quoi? Pardon? Un quoi… un blogue? Non… Pour vrai?! Je n’ai jamais fait ça! Et je serai évaluée en plus? … Comment vais-je y arriver! Bon, maintenant cela fait plus de 7 semaines que j’écris sur ce fameux blogue qui m’a fait si peur au début.  Était-ce vraiment de la torture? Mais non. Même que j’y prends goût à dire mon opinion sur les technologies de l’information et de la communication. On ne peut pas dire que ce n’était pas d’actualité… Les enfants de la technologie par-ci, les tableaux interactifs numériques par-là, et patati et patata. En 2013, nous sommes envahis par les articles et les opinions de l’un et l’autre à ce sujet. Chacun tente de dire ce qu’il pense selon son vécu. Nous avons parfois l’impression que c’est trop, mais on ne peut pas se fermer les yeux devant la réalité. Nous sommes à une époque où les TIC sont très présentes dans notre quotidien. D’ailleurs, dans le cours universitaire des TIC en adaptation scolaire, j’ai eu la chance de faire plus ample connaissance avec des logiciels (tels que PowerPoint, Word, Audacity, Hot potatoes) et aides technologiques (tels que WordQ, les souris spécialisées, les claviers spécialisés). J’ai aussi fait une rencontre avec le coquet et charmant tableau interactif dans un local absolument mal aménagé. Malheureusement, je n’ai pas eu la chance d’en apprendre autant que j’aurais aimé sur cette petite bête. Par contre, je suis persuadée que c’est en l’utilisant que j’apprendrai davantage. Ce fut un plaisir de vous partager mon opinion et ce ne sera certainement pas la dernière fois que nous en parlons.    

Troubles d'apprentissage à l'université


Ce matin, je lisais, bien tranquille, lapresse.ca, café en main. Comme toutes les fois, avant de fermer l’application sur mon cellulaire, je vais voir s’il y a des articles intéressants dans la section éducation. C’est ainsi que je suis tombée sur un article très inspirant. Il s’agit d’une jeune femme, Julie Bouliane, ayant des difficultés d’apprentissage qui a réussi à compléter son baccalauréat à l’université. Actuellement, elle est en attente de la réponse pour son entrée à la maîtrise. N’est-ce pas génial comme réussite? Cette femme ne l’a pas eue nécessairement facile, ça non. Elle explique comment son cheminement à l’école secondaire privée a été ardu. Elle a du passer par-dessus une dépression et probablement bien des jugements de la par de ses enseignants. Or, elle a eu cette chance d’avoir ses parents qui lui ont donné les services nécessaires. Mais surtout, ils croyaient en elle. Madame Bouliane raconte que son enseignante de 4e année la voyait comme un cancre. Je trouve cela aberrant. À mes yeux, oui il est vrai que les parents sont pour beaucoup dans la motivation scolaire de leurs jeunes enfants, mais l’enseignant l’est aussi. Si ce dernier sous-estime son élève et ne croit pas en lui, comment peut-il le faire cheminer? Comment peut-il faire vivre des réussites à son élève? Ce n’est pas parce que Madame Bouliane a trois diagnostics (dyslexie, dysorthographie, déficit d’attention) qu’elle ne peut pas aller plus loin que ses pairs de classe. D’ailleurs, l’Association québécoise interuniversitaire des conseillers aux étudiants en situation de handicap présente dans l’article de Nathalie Côté les dernières statistiques à ce sujet : 947 étudiants ont fréquenté l’université en 2011-2012 malgré leur dyslexie, leur dysorthographie ou leur dyscalculie. De plus en plus, l’association fournit le matériel et le soutien nécessaire à la progression du cheminement scolaire des étudiants en situation de handicap. Bref, cet article nous prouve que nous devons croire en nos élèves malgré leurs difficultés.